La conception annoncée de la liste électorale informatisée (LEI) suscite déjà de l’intérêt au sein de l’opposition au régime de la rupture. Après Paul Hounkpè qui plaide déjà pour l’implication des forces politiques hostiles au pouvoir en place, le vice-président des démocrates, Eugène Azatassou donne également de la voix mais souhaite pour ce qui le concerne, l’organisation d’un dialogue inclusif préalable.
La conception de la liste électorale informatisée en vue de l’organisation des élections à venir va susciter de la passion. Vingt quatre heures à peine après l’annonce en conseil des ministres de la conception de la « LEI » pour les élections prochaines, l’opposition se met vent debout.
Après le chef de l’opposition béninoise, Paul Hounkpè qui évoque déjà des démarches nécessaires pour éviter la suspicion sur la crédibilité de la liste à concevoir, Eugène Azatassou adopte plutôt une attitude plus tranchée.
Le fait que la liste électorale informatisée sera extraite du registre national des personnes physiques ne rassure pas l’opposant. Se prononçant sur Frissons radio, Eugène Azatassou estime que le registre national en question est conçu sur la base du « RAVIP », ce qui n’est pas un gage de crédibilité sur la liste qui s’en va être conçue.
Un dialogue préalable pour aplanir les divergences …
Le vice-président du parti « Les Démocrates » ne trouve pas d’alternative autre qu’un dialogue préalable pour rassurer tout le monde sur la liste qui sera conçue. Il faut rappeler qu’en son temps, l’opposition au pouvoir du président Patrice Talon avait dénoncé le ravip.
Concevoir une liste électorale sur la base d’un registre issu du ravip n’est pas de nature à les rassurer. C’est pourquoi il estime qu’il serait meilleur pour que le processus électoral puisse être complètement fiable, de tenir un dialogue inclusif préalable.