Le dimanche a marqué le coup d’envoi des élections présidentielles aux Comores. Avec 338 000 électeurs appelés à participer, le président Azali Assoumani, en quête d’un quatrième mandat, est confronté à une compétition féroce.
Dans l’archipel des Comores, le processus électoral a débuté avec l’ouverture des bureaux de vote, aux 836 000 qui représente la population de l’archipel. Mais au total, 338 000 électeurs ont été appelés à participer au vote.
À 69 ans, le président Azali Assoumani se présente pour un quatrième mandat de cinq ans, une décision qui fait face à un contexte politique complexe. Ancien officier de l’armée qui a accédé au pouvoir lors d’un coup d’État en 1999, Assoumani avait remporté l’élection de 2019 avec une majorité confortable de 60 % des voix. Cependant, depuis sa victoire en 2019, des critiques ont émergé, accusant son gouvernement de réprimer la dissidence, des allégations que le président nie catégoriquement.
Les adversaires d’Assoumani dans cette élection comprennent un ancien ministre de l’Intérieur ainsi que Salim Issa, médecin et porte-étendard de Juwa, le parti de l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi. Malgré l’importance de cette élection, certains chefs de l’opposition ont choisi de boycotter le scrutin et accusent la commission électorale de favoriser le parti au pouvoir. Ces allégations ont été formellement rejetées par la commission, qui a réaffirmé son engagement envers l’équité et la transparence dans le processus électoral.