De retour au Mali, après avoir porté la voix de son pays à l’Assemblée Générale des Nations Unies, tenue à New York, le Premier ministre malien Choguel Maïga a fait le compte rendu à son hôte, Assimi Goita, avec qui, il a aussi évoqué des questions sécuritaires.
A l’issue de son échange avec le président Assimi Goita, Choguel Maïga a rappelé la volonté du peuple malien d’exercer sa liberté d’État souverain dans ses prérogatives sur les questions de Défense et de Sécurité. Il a clairement affirmé qu’il n’existe pas au Mali, un sentiment anti-MINUSMA ni anti-Français. Le peuple malien, dira-t-il, n’est pas un peuple ingrat.
« Le peuple malien a un désir de paix, une soif de justice, une soif de réformer toutes choses qui font écho à l’exigence d’efficacité des instruments et stratégies politiques et militaires mis en place », a déclaré Choguel Maïga.
Aujourd’hui, a fait remarquer le Premier ministre, « le Mali apparaît surmilitarisé mais paradoxalement vulnérable face au terrorisme ». Cela mérite réflexion et au delà, souligne-t-il, exige une analyse claire et partagée. Pour les autorités de la Transition, a conclu Choguel Kokalla Maïga, rien ne saura les dévier de leur devoir envers le peuple malien avec comme objectifs ultimes paix, sécurité, réconciliation, bonne gouvernance, reformes et élections. « Gouvernance de rupture et d’exemplarité oblige ».