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Cherté de la vie: la régulation des prix échappe au gouvernement, le prix du ciment varie selon les zones

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Au Bénin, le contrôle des prix des produits de grandes nécessités semble échapper au gouvernement de la rupture. Les béninois dans leur grande majorité sont actuellement asphyxiés par la montée vertigineuse des prix au niveau de tous les produits. Les matériaux de construction n’ont pas échappés à la flambée des prix. Au niveau du ciment, personne n’est plus en mesure de dire au jour d’aujourd’hui combien coûte la tonne de ciment.

Les mesures du gouvernement pour atténuer la souffrance des populations semblent ne pas porter leur fruit. De jour en jour, les produits de grandes nécessités augmentent de prix. Les matériaux de construction ne sont pas épargnés. Il est difficile aujourd’hui de dire avec certitude, combien coûte la tonne de ciment au niveau des dépôts.

Selon les investigations sur le terrain, la tonne du ciment a connu une augmentation de près de dix mille francs dans le département de l’Ouémé et ses environs il y a quelques jours. Il faut donc débourser 80.000 francs pour acheter la tonne de ciment. Cette augmentation est justifiée au niveau des dépôts par le fait que les prix des matières premières au niveau mondial ont flambé de même que la hausse du coût de transport maritime .

Mais s’il est possible de trouver dans le département de l’Ouémé et ses environs la tonne de ciment à 80.000 francs, ailleurs, l’augmentation est exponentielle et la barre de 100.000 francs la tonne est largement dépassée à certains endroits. C’est le cas par exemple à Parakou dans le Borgou où la tonne de ciment est déjà au delà de 100.000 francs la tonne. Mieux, les prix varient d’un dépôt à un autre.

Face à la situation sur le terrain, le ministre du commerce et de l’industrie doit prendre ses responsabilités et travailler au cadrage des coûts pour que l’augmentation induite par des conjonctures exogènes au pays n’entraine pas à une augmentation fantaisiste des coûts. Le gouvernement à travers le ministre du commerce est donc invité à s’intéresser à ce secteur et à prendre des mesures comme c’est le cas au niveau du secteur des produits vivriers.

Les nouvelles mesures du gouvernement face à la cherté de la vie…

Au cours du conseil des ministres du mercredi 02 Février 2022, le gouvernement du président Patrice Talon a pris de nouvelles mesures pour faire face à la flambée des prix des produits de grandes consommations.

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Selon le compte rendu dudit conseil des ministres, en dépit des bonnes performances de l’agriculture béninoise, qui affiche des niveaux de production allant jusqu’à 180% des besoins pour certains produits, il s’observe depuis le second semestre 2020, une tendance à la hausse des prix, en comparaison avec ceux enregistrés aux mêmes périodes au cours des années antérieures.

Outre les effets pervers de la pandémie de la COVID-19, cette situation est principalement due à la forte pression exercée sur la production nationale par des demandeurs provenant de pays voisins ; laquelle favorise une sortie massive desdits produits par des voies détournées, précise le compte rendu du conseil des ministres.

Face à cette situation et, tenant compte de la hausse des prix des intrants agricoles sur le marché international, le Conseil a marqué son accord pour l’instauration de redevances à l’exportation sur certains produits et l’interdiction de la sortie des intrants agricoles hors du territoire national. Le soja, le coton, le manioc transformé ou non, le karité, le riz paddy, l’igname (tubercule et cossette) et les noix de cajou sont ciblés. 

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Celles-ci consistent en l’application de taux de majoration du prix moyen de vente actuel dans l’ordre de :

  • 20% pour les produits dont les besoins de consommation interne sont très élevés ;
  • 10% pour les produits dont l’offre dégage un excédent par rapport à la demande nationale.

Par ailleurs, en vue d’encourager les exportations par la voie maritime des produits tels que le gari, les noix de cajou, le maïs, le karité et le soja, il est institué une redevance supplémentaire de sécurisation des exportations par voie terrestre. Il sera ainsi prélevé 10 FCFA/kg sur le karité, 20 FCFA/kg sur les noix de cajou, 30 FCFA/kg sur le soja et 50 FCFA/kg sur le maïs et le gari.

Ces mesures sont destinées à freiner les sorties incontrôlées de vivriers qui occasionnent une flambée injustifiée des prix, et à assurer notamment la disponibilité intérieure nécessaire à la consommation nationale.

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