Le chef de l’Etat, le président Patrice Talon a procédé ce vendredi 27 Mai 2022 à l’installation des membres de la commission qui ont reçu mandat pour élaborer le cadre légal de la chefferie traditionnelle du Bénin.
Après sa promesse du Jeudi 03 Mars 2022, le président de la République, SEM Patrie Talon a procédé en conseil des ministres du 11 Mai dernier à la désignation des membres de la commission chargée de proposer un cadre légal à la chefferie traditionnelle du Bénin.
L’installation de ces membres a eu lieu ce vendredi 27 Mai 2022 au palais de la République. Les personnes désignées pour figurer dans cette commission ont reçu pour mission d’engager le travail de définition préalable du concept de chefferie traditionnelle, explorer toute la problématique qu’elle recouvre avant son adoption à l’Assemblée nationale.
Avant de les renvoyer à leur mission, le président Patrice Talon leur a explicité ce qui est attendu d’eux. Pour le Chef de l’État, il s’agira, dans un premier temps, pour les membres de la Commission « d’essayer de rétablir la réalité de ce qu’étaient nos royaumes et la manière dont ils étaient administrés, les règles de succession…etc »
Cette phase va s’achever par une évaluation du rapport qui établit ce que sera désormais l’organisation de la Chefferie traditionnelle au Bénin, la structuration et le mode de succession.
Le deuxième volet sera constitué des réflexions autour des prérogatives de la chefferie traditionnelle. A ce niveau, le Président Patrice Talon a annoncé que des représentants des Institutions de la République vont s’adjoindre aux membres de la Commission. Ensemble avec les membres de la commission, ils vont essayer de définir le rôle de la Chefferie traditionnelle au sein de la République.
Pour rappel, c’est à la faveur de l’adoption de la loi N° 2019-40 du 7 novembre 2019 portant révision de la loi N° 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin que les députés de la 8ème législature ont introduit dans la constitution la chefferie traditionnelle à travers l’article 151-1 qui stipule que : « l’État reconnaît la Chefferie traditionnelle, gardienne des us et coutumes dans les conditions fixées par la loi ».