Le professeur Victor Topanou s’est épanché à travers une réflexion dans la presse sur la résurgence des coups d’Etat en Afrique, les réactions de la CEDEAO de l’UEMOA par rapport aux putschistes, la réaction surprenante de la jeunesse des pays dont les chefs d’Etat sont renversés par des militaires. Dans son appréciation, l’universitaire invite à l’organisation des référendums afin de les investir de la légitimité populaire requise.
Cible des organisations panafricanistes et la génération de ceux qui développement « le sentiment anti français », la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’union économique monétaire ouest africaine (UEMOA) n’a pas profité de cette résurgence de putsch dans certains pays au sud du Sahara, n’ont pas saisi l’occasion pour redorer leur blason.
En analysant les sanctions des deux organisations contre les putschistes, le professeur à l’université d’Abomey Calavi, estime qu’il est clair que les citoyens des pays concernés par les coups d’Etat n’approuvent pas ces mesures « parce qu’ils ne se retrouvent tout simplement pas dans ces organisations« .
Toute chose qui amène l’universitaire à dire que ces organisations sont illégitimes aux yeux des populations parce qu’il n’y a pas eu au départ un référendum d’adhésion.
« Et pourtant il est inscrit dans les constitutions de la plupart des pays, que les peuples renoncent à une partie de leur souveraineté au profit d’une organisation internationale via un référendum. Ce qui n’a pas été fait, dans le cas de l’Uemoa (pour l’intégration monétaire), de la Cedeao, et même de l’Union Africaine« , précise Victor Topanou
Pour que ces organisations retrouvent leur crédibilité, l’ancien ministre de la justice sous le président Boni Yayi suggère l’organisation de référendums pour ces organisations régionales.
« Nous pensons que pour sortir de ces crises de légitimité, il est plus que urgent d’organiser des référendums sur le CFA, la Cedeao et l’Union africaine afin de les investir de la légitimité populaire requise« , insiste l’universitaire qui pense qu’elles se sont suffisamment décrédibilisées aux yeux de tous.
Si vrai que le principe démicratique que prétend prôner ces organisations devra s’inspirer de leurs propres fonctionnements