En tournée nationale d’éveil des masses, le président du parti Restaurer L’Espoir, l’ancien ministre Candide Azannaï persiste et signe que le parti les démocrates est l’antichambre de la rupture. Selon lui, le président Eric Houndété était l’un des acteurs des lois liberticides votées par la septième législature.
En tournée nationale de mobilisation des masses, l’ancien ministre Candide Azannaï ne rate aucune occasion pour critiquer ses anciens compagnons de la résistance notamment ceux du parti « Les Démocrates ».
Dans le Couffo, la semaine écoulée dans le cadre de sa tournée nationale de d’éveil des masses, l’ancien ministre délégué près le président de la République chargé de la défense nationale s’en est pris au président du parti « Les Démocrates ».
Pour le porte parole de la résistance et l’un des artisans de l’avènement de l’actuel régime de Cotonou, Eric Houndété, ancien premier vice-président de l’assemblée nationale, septième législature est « complice de la ‘dictature’ en cours au Bénin ».
S’adressant à ses militants du Couffo, Candide Azannaï les invite à questionner l’actuel président du parti Les Démocrates sur les actes concrets qu’il a posé alors qu’il était premier vice-président de l’assemblée nationale pour combattre les lois liberticides et attentatoires à la démocratie votées par la septième législature à laquelle il a participé.
« Posez la question à Houndété, quelle est la loi, quel est le projet de loi de Talon que vous n’avez pas voté à l’assemblée ? Monsieur Houndété, levez le doigt pour dire ça ?« , a demandé Candide Azannaï à ses militants.
Pour Candide Azannaï, Eric Houndété est comptable des lois qui ont mis aujourd’hui la démocratie béninoise à genou et à ce titre, il ne peut pas prétendre aujourd’hui qu’il est opposé au régime de la rupture.
« Quand on a voté toutes les lois d’une dictature, peut-on se lever contre cette dictature ?… Même la révision de la constitution, il n’a pas refusé. Il a voté abstention. En dehors de ça, Houndété a voté toutes les lois« , a martelé Candide Azannaï.
Il en déduit que le président des démocrates, ne peut pas s’opposer au président Patrice Talon et serait donc en réalité dans la compromission et dans un jeu de marionnette.