A Gatineau, ville canadienne située dans la province du Québec, Essodom Kpatcha a froidement tué ses 2 filles avant de se donner là mort à son tour. L’homme et la mère des petites victimes, étaient en instance de divorce et se partageaient la garde de leurs enfants.
Les corps d’un père et de ses deux fillettes de 3 ans et de 5 ans ont été retrouvés, mercredi 22 septembre, dans une résidence du secteur d’Aylmer, à Gatineau, ville canadienne située dans la province du Québec. L’autopsie pratiquée sur les corps des trois victimes a permis aux enquêteurs de conclure à un double meurtre, suivi d’un suicide.
Les deux jeunes victimes sont Orli Kpatcha, 3 ans, et sa sÅ“ur, Liel Kpatcha, 5 ans. Leur père s’appelait Essodom Kpatcha, 51 ans, d’origine Togolaise. Les autorités ont précisé que le corps des fillettes ne présentait pas de marques de violence.
Mise à jour concernant les morts suspectes à #Aylmer #Gatineau :
— PoliceGatineau (@PoliceGatineau) September 23, 2021
L'enquête et les expertises menées confirment la thèse du double homicide des fillettes suivi par le suicide du père. Les victimes sont Orli Kpatcha, 3 ans, et Liel Kpatcha, 5 ans.
Détails : https://t.co/83RyBEdlaq
Les trois décès ont d’abord été considérés suspects, mais l’hypothèse du drame familial est rapidement devenue une évidence. Au départ, les policiers avaient été dépêchés sur les lieux pour effectuer une «vérification de bien-être». C’est à ce moment-là qu’ils ont fait la macabre découverte des trois corps inanimés. Les décès ont été constatés sur les lieux.
Le couple en instance de divorce
L’homme et la mère des petites victimes, deux fonctionnaires fédéraux, étaient en instance de divorce et se partageaient la garde de leurs enfants. Le quinquagénaire avait récemment fait l’acquisition, seul, de la résidence où s’est joué le drame.
Il y a quelques semaines à peine, une dispute était survenue entre les parents et avait ébranlé le quartier. Lorsque la mère était venue chercher ses filles un peu plus tôt que prévu, son ex-conjoint avait été pris de colère et aurait frappé la femme au visage. Les policiers avaient dû intervenir. Patrick, un voisin immédiat, avait d’ailleurs accueilli Orli et Liel cette nuit-là. «C’était de la violence physique, se souvient-il. Mais même après ce conflit, on voyait [le père] dans son état normal. Je ne voyais aucun indice qu’un événement comme ça allait arriver.»