On en sait un peu plus sur la probable co-organisation de la CAN 2025 entre le Nigéria et le Bénin. Les deux pays seraient déjà à pied d’Å“uvre pour rendre le projet réalisable, selon les dernières informations sur le dossier.
«Nous sommes en train de préparer une candidature pour l’organisation conjointe du tournoi (la CAN 2025, ndlr) avec la République du Bénin. Le ministre des Sports a donné son aval à cette candidature», a lâché Amaju Pinnick, président de la Fédération nigériane de football (NFF) et membre du comité exécutif de la CAF, à l’occasion d’une visite dans l’Etat de Lagos mardi.
Une sortie qui a enflammé la communauté sportive surtout béninoise qui rêve déjà d’accueillir le plus grand événement sportif sur le continent. Et elle a raison car, à en croire les dernières informations, l’idée d’une co-organisation entre les deux pays serait bien réelle et partagée par les deux fédérations. En effet selon les informations de l’Investigateur, la partie béninoise prend très au sérieux cette suggestion de son voisin de l’est.
D’après cette source, une réunion aurait même eu lieu à Cotonou entre les autorités en charge du foot des deux nations, à laquelle ont pris part les présidents des fédérations béninoise Mathurin de Chacus et nigériane Amaju Pinnick. « Le projet est pris au sérieux et les deux pays travaillent dessus », a confié une autre source indépendante.
Ainsi, les deux pays tiennent à organiser la 35è édition de la Coupe d’Afrique, jusqu’ici officiellement détenue par la Guinée. D’ailleurs du côté du Nigéria, on estime qu’il est grand temps que les triples vainqueurs du tournoi (1980, 1994 et 2013) accueillent cette compétition continentale.
L’idée d’une organisation commune du tournoi serait née après une visite des officiels de la CAF en Guinée avec le constat désolant que le pays de Mamady Doumbouya ne serait plus en mesure de répondre au cahier des charges de l’instance faîtière du foot africain, à trois ans du début de la CAN, au point où l’institution basée au Caire en Egypte serait en passe de lui retirer l’organisation du tournoi.