CAN 2022: la CAF sort du silence sur l’affaire Tunisie-Mali
Très attendue après les grosses erreurs d’arbitrage qui ont entaché le match Tunisie-Mali (0-1), mercredi, en première journée du groupe F de la CAN 2022, la CAF n’a pas longtemps hésité pour se prononcer sur cette affaire qui n’honore pas le foot africain. L’instance faîtière du foot sur le continent promet faire le point sur la rencontre en temps voulu.
Image d’illustration
L’imbroglio qui a secoué la rencontre entre la Tunisie et le Mali, soldée par une victoire des Aigles (1-0), mercredi, à l’occasion de la première journée du groupe F de la CAN 2022, continue de faire couler d’encre et de salive. Après les réactions tant du côté tunisiens que maliens, c’est autour de la CAF de se prononcer sur cette affaire qui ternit davantage l’image du foot africain.
Dans un communiqué publié sur son site officiel, l’instance faîtière du foot sur le continent dit avoir recueilli toutes les informations nécessaires et fera le point en temps voulu. « À propos du match de la Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies ayant opposé le Mali à la Tunisie à Limbe le 12 janvier 2022, la CAF a recueilli tous les rapports nécessaires auprès des officiels présents à cette rencontre. Ces documents sont actuellement transmis aux organes spécialisés compétents de la CAF. En attendant leurs conclusions, la CAF ne fera pas d’autres commentaires », lit-on dans le communiqué de l’instance.
Les grosses erreurs d’arbitrage lors de Tunisie-Mali
Annoncé comme le choc de cette première journée du groupe F, le match Tunisie-Mali a tourné au ridicule avec les frasques de l’arbitre de la rencontre, Janny Sikazwe, qui a sifflé la fin de la partie à deux reprises, sans donner de temps additionnels malgré les multiples pauses qui ont jalonné la rencontre. En effet, le sifflet zambien a mis fin à la rencontre à la 85è minute alors que les Aigles menaient sur le score de 1-0.
Interpellé sur son erreur par le quatrième arbitre, le juge central va alors fait reprendre la partie. Mais ce dernier va récidiver trois minutes plus tard, à la 89e minute de jeu, sans donner de temps additionnel qui aurait pu changer le cours de la rencontre. D’après RMC Sport, l’arbitre de la rencontre aurait été victime d’insolation, ce qui justifie ses décisions à polémique sur l’aire de jeu.