Principale figure de l’opposition camerounaise, Maurice Kamto se présentera à l’élection présidentielle de 2025, a annoncé le président national du MRC dans un communiqué, dimanche.
Arrivé deuxième lors de l’élection présidentielle controversée du 7 avril 2018, Maurice Kamto compte décrocher le saint Graal aux prochaines joutes prévues en 2025. Après la manifestation de la diaspora du 03 juillet 2021 à Paris, le président national du MRC a appelé ses militants et sympathisants à se tenir prêts pour l’échéance électorale à venir.
« Nous devons tirer les leçons des expériences passées et des épreuves récentes, notamment avec la répression barbare liée aux marches pacifiques du 22 septembre 2020, pour préparer les échéances politiques à venir, dont nous ne connaissons pas les échéances. Nous ne devons pas nous laisser surprendre », a écrit l’universitaire dans un communiqué publié le 04 juillet dernier.
« C’est pourquoi j’en appelle au sens élevé de l’intérêt supérieur de l’avenir du Cameroun pour que les efforts de tous, militants ou non, soient mobilisés pour ne pas manquer le virage historique qui se profile devant notre peuple », a-t-il ajouté
Une profonde réforme du système électoral
Dans un pays où le pouvoir est aux mains de Paul Biya qui dirige le Cameroun depuis 39 ans, l’opposition fait front commun pour réformer le système électoral. Des leaders de sept partis politiques ont donné une conférence de presse le 1er avril 2021 à Yaoundé pour informer l’opinion qu’ils travaillent ensemble pour une réforme consensuelle du système électoral.
« Nous, partis politiques signataires du présent communiqué,…avons décidé de travailler ensemble dans un cadre républicain inclusif, avec toutes les parties prenantes du jeu démocratique, afin de mettre en place un système électoral nouveau ou amendé pour la stabilité et la prospérité de notre pays », peut-on lire dans un communiqué.
Les partis signataires du communiqué « assurent le peuple camerounais de leur engagement à aller jusqu’au bout de leur démarche », peut-on encore lire dans le document signé par plusieurs figures politiques, dont Maurice Kamto.