Dimanche 20 mars, une équipe de patrouille et de sécurisation a été attaquée aux environs de Natiaboani. Au moins 13 soldats ont été tués dans cette attaque de djihadistes présumés.
Treize militaires burkinabè ont été tués et 8 autres blessés, dimanche, dans une embuscade tendue par des « hommes armés non identifiés » dans la localité de Natiaboani, dans la région de l’Est, a annoncé lundi l’armée burkinabè dans un communiqué. Selon le communiqué rapporté par l’agence Anadolu, une unité militaire engagée dans une opération de sécurisation dans la région de l’Est a été accrochée dimanche, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Natiaboani.
« L’unité, dans sa riposte, a réussi à se dégager de l’embuscade en neutralisant plusieurs des assaillants. Au cours des combats, 13 militaires ont malheureusement été mortellement touchés et 08 autres ont été blessés », a souligné l’armée dans son communiqué. L’armée précise que l’intervention de l’appui aérien a permis de sécuriser la zone pour permettre à l’opération militaire de se poursuivre.
Six attaques en dix jours
En dix jours, il s’agit de la sixième attaque recensée, dans le nord et l’est du Burkina Faso. Au total, 23 civils et 25 militaires (gendarmes et soldats) sont morts dans ces attaques.
Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes ayant fait, entre 2016 et le 31 décembre 2021, plus de 2000 morts, dont 600 éléments des forces de défense et de sécurité, selon le gouvernement. Ces violences attribuées à des mouvements djihadistes, affiliés à Al-Qaïda et au groupe Etat islamique, ont contraint au moins 1,7 million de personnes à fuir leurs foyers.