Un ressortissant malien a été condamné jeudi par la justice burkinabé à 21 ans de prison, dont 14 incompréhensibles, pour “association de malfaiteurs avec une entreprise terroriste” et “détention illégale d’armes”, lors d’une session de jugement de dossiers d’“actes de terrorisme ».
En détention depuis son arrestation en 2019 par la force française Barkhane dans une base d’un groupe djihadiste dans la région du Sahel (Burkina Faso), Mahmoudou Ibrahim Diallo alias Houdé est désormais fixé sur son sort. Ce ressortissant malien a été condamné jeudi par la justice burkinabé à 21 ans de prison, dont 14 incompréhensibles, pour « terrorisme ».
Ce dernier a été reconnu coupable d' »association de malfaiteurs avec une entreprise terroriste” et “détention illégale d’armes”, lors d’une session de jugement de dossiers d’“actes de terrorisme ». Selon le parquet, l’homme a été interpellé alors qu’il surveillait une cache d’armes et des traces de poudre ont été retrouvées sur ses mains. Des accusations qu’il a toujours réfutées.
Cette condamnation intervient deux jours après celle de deux djihadistes burkinabé, auteurs d’une attaque en 2018 contre une école dans le nord du pays. Voisin du Bénin, le Burkina Faso fait face depuis 2015 à des attaques djihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l’est, proches du Mali et du Niger, également confrontés aux actions meurtrières des groupes terroristes armés.