Suite au retrait de ses plaintes concernant sa mise en résidence surveillée durant 52 jours dans la période électorale d’avril 2019, l’ancien président Boni Yayi a déclaré que c’est le prix à payer pour « contribuer au processus de paix devant aboutir à la libération de tous les prisonniers politiques ».
Thomas Boni Yayi assiégé à domicile en 2019 par le régime de son successeur n’a pas été jusqu’au bout de sa plainte déposée devant la cour de justice de la CEDEAO. Et l’ancien président béninois justifie sa décision de retrait de sa plainte « concernant ma mise en résidence surveillée durant 52 jours » comme le prix à payer pour ramener la paix et les exilés politiques.
« Suite à la rencontre du 22 Septembre 2021 entre le Président Talon et moi, j’ai décidé de retirer mes plaintes concernant ma mise en résidence surveillée durant 52 jours pour contribuer au processus de paix devant aboutir à la libération de tous les prisonniers politiques, le retour de tous les exilés et l’organisation d’un dialogue politique inclusif sur l’avenir de notre patrie commune conformément à la volonté de notre peuple. » a écrit Boni Yayi sur sa page Facebook, ce mercredi 13 Juillet.
« Je reprécise que cette plainte concerne uniquement ma mise en résidence surveillée et celle de ma famille sans aucune décision de justice. Ce retrait est intervenu quelques mois après cette première rencontre. L’ heure de Dieu est toujours la meilleure pour nos souhaits. » a continué l’ancien président.
L’homme qui a déclaré vouloir devenir pasteur après son passage à la tête de l’Etat béninois a fini son message par quelques passages tirés des saintes Ecritures, en insistant sur la culture de la paix. » La paix est un don de Dieu (Romains 1:7, Jean 14 :7). La Paix est un des piliers du fruit du Saint Esprit (Galates 5:22). Incarnons tous les valeurs de Dieu. Que Dieu vous bénisse! Glorifions Le pour ses bontés inépuisables et sa miséricorde infinie. »