La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme a examiné hier mardi 9 juillet 2024, une affaire de vente multiple de parcelles. L’accusé aurait vendu des parcelles présumées litigieuses à une vingtaine de clients.
Venues nombreuses à l’audience du 9 Juillet, les victimes de cette vente multiple se sont constituées en partie civile. L’accusé, un promoteur d’une structure immobilière est poursuivi pour leur avoir vendu des parcelles présumées litigieuses pour des sommes colossales, avoisinant plusieurs millions de francs CFA.
Selon les informations rapportées par Banouto, en se succédant à la barre, les victimes ont décrit comment le prévenu s’est servi des structures « Bénin Immo » et « Maison de Luxe » pour les tromper.
Attirés par des publicités diffusées sur les chaînes de télévision et les radios locales, y compris la télévision nationale, les plaignants ont été rassurés de la légitimité de ces transactions immobilières. Selon leurs déclarations, le prévenu aurait collecté plus de 60 millions de francs CFA auprès d’eux. « Il reste encore des gens derrière« , a clamé l’une des victimes, soulignant l’ampleur de l’escroquerie.
Parmi les victimes se trouve Madame Verdon, la mère de l’international béninois Olivier Verdon, à qui une parcelle litigieuse a également été vendue à Godomey. Représentée à l’audience, Madame Verdon s’est constituée partie civile dans cette affaire.
Les plaignants ont également évoqué la complicité entre le prévenu et sa sÅ“ur, qualifiant leur opération d’« association frère et sÅ“ur ». La sÅ“ur du prévenu, déjà détenue pour fraudes présumées en parcelles, aurait vendu des terrains à de multiples acquéreurs dans plusieurs communes du Bénin.
Lors de l’audience du jeudi 11 avril 2024, la sÅ“ur du prévenu avait commencé à coopérer avec la justice, fournissant des détails sur des parcelles vendues. Après la déposition des plaignants, l’affaire a été renvoyée au 29 juillet 2024 pour la suite des audiences.