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Bénin: un enseignant risque plus de 5 ans de prison pour avoir battu sa femme

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Les violences à raison du sexe sont désormais bien réprimées en République du Bénin. Ainsi, l’enseignant qui a battu sa femme la semaine dernière dans la Commune de Dassa risque plus de 5 ans de prison selon la Secrétaire Exécutive de l’Institut National pour la Femme.

Intervenant sur Frissons radio, Me Huguette Bokpè Gnacadja a évoqué les peines que risque l’enseignant qui a battu sa femme à coups de machette à Dassa pour des soupçons d’infidélité. A la croire, ce dernier risque entre 5 ans et 10 ans de prison. « Mais comme c’est une violence aggravée en raison de leur lien, ça peut passer de 10 à 15 ans et ça, c’est ce que disait la loi jusqu’en octobre dernier« , a fait savoir la secrétaire exécutive de l’institut national pour la femme.

A lire aussi: Guinée-Equatoriale: des tractations pour régulariser la situation des ressortissants béninois

En dehors de la peine de prison, l’enseignant sera également amené à payer une amende. « Pour éviter que ce genre de sanction continue d’être appliquée sans grande fermeté, la nouvelle loi portant disposition spéciale de répression des infractions commises à raison de sexe requiert une amende d’un million de francs CFA au mari, s’il est établi que la femme est victime d’autres violences notamment psychologiques ou morales en dehors de celles physiques » », a précisé Me Huguette Bokpè Gnacadja.

Les infractions concernées par cette loi …

Sur l’initiative de l’exécutif, les députés ont adopté à l’unanimité en Octobre dernier, la loi N°2021-11 portant mesures spéciales de répression des infractions commises à raison du sexe et de protection de la femme en République du Bénin.

Cette loi prend en compte plusieurs infractions et vise à décourager les violences faites aux femmes. Il s’agit des infractions ci-après: lutte contre le viol, le harcèlement sexuel, les violences conjugales et autres infractions commises à raison du genre.

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Selon ladite loi, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) peut intervenir dans les infractions commises à raison du genre.

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