Le mministre des enseignements maternel et primaire primaire a donné son avis sur le débat du maintien ou non de l’examen du CEP. C’était le 28 juillet dernier à Porto-Novo lors d’une rencontre avec les professionnels des médias.
Le ministre Salimane Karimou a tenu le 28 juillet dernier une rencontre d’échanges avec des journalistes dans la ville capitale du pays. Plusieurs sujets ont meublé cette rencontre dont la question relative au maintien ou de l’examen du Certificat d’Etude Primaire (CEP).
Sur la question, le ministre Salimane Karimou estime qu’il « faut toujours évaluer ». Pour l’autorité en charge du département des enseignements maternel et primaire, tous les pays qui ont fait l’option de supprimer cet examen sont tentés de revenir en arrière.
Donnant l’exemple de la France, le ministre a fait savoir que le CEP a été supprimé mais il y a une évaluation qui est faite à l’apprenant avant le cours moyen en français et en mathématique. Cette évaluation, précise-t-il n’est pas faite par les enseignants par l’académie. L’objectif, c’est d’apprécier le niveau de chaque apprenant afin de voir comment l’accompagner.
En d’autre terme, selon le ministre Salimane Karimou, l’évaluation est toujours important pour savoir si l’apprenant à assimiler l’enseignement de l’éducateur. Mieux, iindique Salimane Karimou, les gens continuent de présenter le diplôme du CEP pour se faire recruter dans l’administration.
En France par exemple, a indiqué le ministre, on tient compte de la moyenne de classe pour le baccalauréat. Peut-on faire cela au Bénin ? « J’ai entendu des enseignants qui ont dit qu’ils ont fini le programme depuis Mars. Lui a fini le programme mais est ce qu’il sait si l’apprenant a appris ». Pour le savoir, conclut le ministre, c’est l’évaluation qui le permet.