Reçu le 3 Avril sur Bip Radio, le chef de file de l’opposition Paul Hounkpè a opiné sur plusieurs sujets d’actualité. Il a notamment marqué son désaccord contre l’option des deux anciens présidents Nicéphore Soglo et Boni Yayi pour la résolution de la situation des exilés et prisonniers politiques.
La démarche des anciens présidents Nicéphore Soglo et Thomas Boni Yayi ne fera que radicaliser la position de l’actuel locataire de la Marina. C’est la lecture faite par le secrétaire exécutif du parti force cauris pour un Bénin émergent. Dans une démarche de parallélisme des formes, l’opposant a rappelé les démarches qu’il a avait initié pour la libération de ces personnalités politiques.
Sa démarche, va-t-il expliqué, était beaucoup plus inclusive parce qu’elle impliquait non seulement toutes les institutions de la République mais également tous les acteurs politiques pour qu’un cadre de concertation soit installé pour des discussions plus fructueuses.
Mais Paul Hounkpè constate qu’il n’a pas été rejoint par ses camarades de l’opposition qui passaient tout leur temps sur les débats de s légitimité comme chef de fil de l’opposition. Le numéro 1 du parti cauris estime que la proposition de loi d’amnistie initiée par Les Démocrates est une tromperie.
La démarche Soglo-Yayi va radicaliser le pouvoir …
L’ancien ministre de la culture ne se retrouve pas dans les démarches des deux anciens présidents de la République. Pour lui, la manière dont Boni Yayi et Nicéphore Dieudonné Soglo gèrent le dossier de la libération de Réckya Madougou, Frédéric Joël Aïvo et autres, ainsi que le retour des exilés politiques ne donnera aucun résultat.
L’ancien maire de Bopa invite ses anciens chefs d’Etat à revoir leur posture au risque de durcir involontairement ou intentionnellement la position du Président Patrice Talon et des gouvernants. Paul Hounkpè estime que ces anciens présidents auraient dû soutenir l’idée de Patrice Talon d’établir un cadre de concertation entre eux pour discuter de divers sujets, sans passer par les réseaux sociaux.
L’erreur qu’il relève à leur démarche, c’est qu’ils attendent d’abord la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés avant d’engager des discussions avec le pouvoir en place. Une option qu’il trouve inefficace. Les réponses aux situations politiques du pays, pense-t-il, seront trouvées dans un cadre formel de discussions.