Ce lundi 17 juin 2024, un militaire comparaissait devant le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, accusé de pratiques d’escroquerie en ligne. Mais il nie les charges portées contre lui et affirme que ses déboires ont commencé quand son supérieur a commencé par convoiter sa collègue militaire qu’il draguait
Selon Matin Libre, devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme ce lundi, le militaire de 24 ans, a nié les charges de cybercriminalité qui pèsent contre lui.
Dans sa déclaration à la cour, il s’est défendu d’être un cybercriminel et a affirmé que sa comparution devant cette juridiction spéciale est due à un différend avec son supérieur hiérarchique concernant une collègue.
Le militaire affirme devant la cour que le capitaine de l’armée béninoise qui le dirige draguait également la même collègue militaire que lui. En réaction à cette situation conflictuelle, il affirme avoir été brutalement affecté en représailles à Porga, une localité frontalière avec le Burkina Faso, où les activités terroristes sont répandues.
Dans ses déclarations, le militaire présumé cybercriminel explique ensuite au juge qu’il a déserté l’armée afin d’éviter de participer à des opérations en zone terroriste.
Après la déposition du militaire, la cour a renvoyé le dossier au lundi 29 juillet 2024. Le militaire présumé cybercriminel retourne donc en détention en attendant cette prochaine comparution.