Le Bénin traverse depuis 2019, une crise politique qui amène plus d’un à exiger un dialogue national comme condition sine qua none pour le retour de la paix. Réélu pour un second mandat, le président Patrice Talon lors de son discours d’investiture à appeler à l’unité. Mais depuis lors, rien de visible comme présomption d’un préparatif de dialogue.
En dépit de ce contexte d’incertitude, les soutiens du président de la République affirment que le chef de l’Etat a toujours les mains tendues attendant qu’elles soient saisies par l’opposition.
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Invité le dimanche 29 Août dernier sur Gerdes fm, l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocats, Jacques Migan martèle que depuis sa réélection pour un second mandat, le chef de l’Etat n’a de cesse de tendre la main pour favoriser cette réconciliation sollicitée par l’opposition.
Pour ce membre fondateur du parti Bloc Républicain, le président » Patrice Talon est tout le temps dans la dynamique du dialogue et de la paix ».
En guise d’illustration, il évoque la pacification dans l’Eglise protestante d’un conflit qui a duré 20 ans.
Qu’il vous souvienne a poursuivi Me Migan que lorsqu’il s’agissait de Candide Azannaï, l’un de ses anciens ministres ayant quitté le gouvernement, Patrice Talon dans une démarche de paix, a déclaré que « ce qui nous sépare est insignifiant par rapport à ce qui nous unit ».
Se basant sur ces différents exemples, Jacques Migan en vient à la conclusion que le président de la République est un militant de la paix. Mais si sa main tendue n’est pas saisie, il n’aura pas de dialogue car « il faut deux ou trois pour dialoguer ».