La Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) a été récemment secoué par une vague de démission dans la partie septentrionale, mais les responsables du parti refusent de parler de « démission ». Selon le conseiller juridique de la FCBE, il s’agit simplement d’un débauchage à coup d’argent.
Prosper Adoukonou dénonce l’achat de conseillers communaux orchestré par les deux blocs de la mouvance présidentielle. Selon le conseiller juridique de la FCBE, le Bloc Républicain (BR) et l’Union Progressiste (UP) ont fait usage de moyens financiers pour arracher des élus communaux de la FCBE. « Depuis quelques mois, les gens parlent de démission, alors que ce n’est pas le cas. Nos conseillers sont partis à coup d’argent. Ils ont été achetés, ça il faut le dire franchement », a-t-il déclaré sur Bi News.
« Quand on parle de démission, c’est que l’individu qui a démissionné a le choix de le faire. Cette fois-ci, ce n’est pas un choix », a martelé Prosper Adoukonou. A le croire, l’argent a circulé et les conseillers élus sur la liste du parti FCBE dans certaines localités n’ont pas résisté. « Ils ont mis de l’argent. Il ne faut pas avoir peur de le dire. Quand il y a un problème de ventre et que vous ne résistez pas un peu, les gens vont vous acheter », soutient-il.
« Le parti FCBE est harcelé »
Pour Prosper Adoukonou, le parti du chef de file de l’opposition est victime de harcèlement. « C’est pour la première fois que je constate que le parti FCBE est harcelé. J’appelle ça un harcèlement », a-t-il dit, avant de rappeler que la FCBE est sortie des communales de 2020 avec 260 conseillers, malgré toutes les difficultés qui lui auraient été créées.
Le départ des conseillers à Tchaourou, N’dali, Sinendé et autres n’ébranle par Paul Hounkpè et Cie. Malgré ces moments sombres, le parti s’active pour sortir la tête haute des prochaines législatives qui s’annoncent.