Bénin: les mots de Gbadamassi sur Yayi après le retrait de sa plainte
Au nom de la paix, l’ancien président Boni Yayi a retiré la plainte qu’il a déposé devant la cour de justice de la CEDEAO contre l’Etat béninois. Pour le député Rachidi Gbadamassi, à travers cet acte, l’ancien chef d’Etat a fait preuve de sagesse et de patriotisme.
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L’ancien président béninois, Dr Thomas Boni Yayi assiégé à domicile en 2019 par le régime de son successeur, n’est pas allé jusqu’au bout de la plainte déposée devant la cour de justice de la CEDEAO contre l’Etat béninois. Alors que le dossier est inscrit au rôle de l’audience du mercredi 13 Juillet 2023, l’ancien chef d’Etat se retracte et retire sa plainte.
Une démarche qualifiée par l’élu du parti Bloc Républicain, Rachidi Gbadamassi comme une bonne leçon de sagesse. En effet, dans un entretien accordé à un quotidien de la place, Rachidi Gbadamassi affirme que l’ancien chef d’Etat a fait montre d’une bonne leçon de sagesse et d’amour pour la patrie.
« En tant que citoyen béninois, en tant qu’animateur de la vie politique, je pense humblement que l’ancien président de la République, a donné un sens à ce que l’on appelle en gouvernance démocratique, la primauté de l’intérêt général; et l’intérêt général ici c’est la paix« , a indiqué le parlementaire.
Pour le président de la commission des relations extérieures, de la coopération au développement, de la défense et de la sécurité de l’Assemblée nationale, 8è législature, « c’est une bonne leçon de sagesse et d’amour pour la patrie que Boni Yayi donne à toute la classe politique béninoise« .
A croire Rachidi Gbadamassi, l’ancien président Boni Yayi aurait désacralisé la fonction présidentielle qu’il a occupé pendant deux mandats successifs s’il avait attaqué son propre pays devant une cour communautaire. Mieux, indique le parlementaire, Boni Yayi perdrait même son statut d’homme d’Etat s’il était allé à bout de sa plainte.
Retour sur l’objet de la plainte …
L’ancien président béninois avait porté plainte courant 2019 pour torture morale, violation des droits humains, après avoir été assigné à domicile pendant près de deux mois.