Bénin – Législatives 2023: un tournant dangereux pour plusieurs partis politiques en sursis
L’Union Progressiste (UP), tout comme son frère jumeau, le Bloc Républicain (BR), s’active depuis peu sur le terrain, soit pour mobiliser ses membres et installer des cellules de base, soit pour recruter de nouveaux membres. Toutes ces activités visent un seul objectif, les législatives de 2023. Mais, curieusement, au sein de certaines formations politiques qui pourtant sont en sursis, rien ne semble se dessiner, bien qu’elles jouent leur survie au cours de l’échéance électorale qui s’annonce.
Image d’illustration
Selon les nouvelles lois électorales au Bénin, notamment l’article 27 de la charte des partis politiques, une formation politique qui ne prend pas part ou ne présente pas de candidat à deux élections législatives consécutives perd son statut juridique de parti politique.
A Lire aussi: Bénin – Affaire 39 ha: relaxe pure requise pour 13 prévenus par le ministère public
Cette disposition est une pression qui pèse sur certains partis politiques qui ont été mis sur les fonts baptismaux, après la dernière réforme du système partisan et avant les législatives de 2019.
Ces formations politiques ont, en effet, un défi à relever au cours des prochaines élections législatives, au risque de se voir attestées par le ministère de l’Intérieur, le certificat de décès prématuré de leur organisation.
Ainsi, les législatives de 2023 constituent un tournant dangereux pour certains partis politiques qui auront, entre autres, à faire le choix de sortir le grand jeu et maintenir leur survie ou être des témoins impuissants de leur prochaine disparition juridique.
Les législatives de 2023, une élection d’un enjeu épique…
Loin de tous les pouvoirs de décision politique, les législatives de 2023 doivent être pour l’opposition, l’ultime chance de revenir sur la scène et changer la donne politique au sein du Parlement.