Arrêté à Cotonou dans la nuit du lundi 19 juillet, le séparatiste nigérian Sunday Adeyemo, alias Sunday Igboho a été auditionné hier mercredi 21 Juillet par la police judiciaire.
Le militant séparatiste yoruba recherché par les autorités nigérianes et son épouse ont été auditionnés ce mercredi 21 Juillet par la police judiciaire béninoise. Selon RFI, l’activiste a été interrogé par les éléments de la police judiciaire notamment sur le fait qu’il aurait stocké des armes dans le vil dessein de déstabiliser son pays.
A Lire aussi:Â Bénin: Reckya Madougou à nouveau devant la commission d’instruction de la Criet ce jeudi
Après cette audition, Sunday Igboho pourrait être présenté ce jeudi 22 Juillet au procureur de la République. Du côté du Nigéria, les autorités d’Abuja exigent l’extradition de cet activiste qui prône la création d’un Etat yoruba.
Du soutien pour la défense du combattant de la liberté…
Les autorités béninoises pourront bien céder à la demande du Nigéria en extradant le séparatiste yoruba vers son pays. Sur le terrain, ces soutiens se mobilisent pour réunir les ressources nécessaires pour assurer sa défense en cas de procès.
Au cours de l’audition de ce mercredi, le couple a été assisté par un avocat béninois. Dans le même temps, Reno Omokri, un ancien collaborateur de l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan considère l’activiste comme « un héros combattant de la liberté » et invite tous ses partisans à faire bloc derrière lui en cas d’extradition.
L’activiste Sunday Igbowo n’est pas un terroriste mais plutôt un défendant qui a défendu pour toute la communauté yoruba. Il a fait ce que le gouvernement devrait faire. Normalement il mérite d’être décoré par ce gouvernement.
Sunday Igbowo a lutté contre les différentes tueries, les violes et les violences que son peuple subissent de la part des Fulani. Le chef du gouvernement étant de cette tribu a plutôt lancé son arrestation puisque les siens sont éjectés des territoires yoruba.
Le gouvernement béninois doit veiller à la protection de cet Héros Yoruba que de le libérer à son oppresseur qui est le chef du gouvernement.
Pour rappel, dans la République fédérale du Nigeria, le gouvernement procède aux négociations avec les têtes des bandits et différents groupes de terrorisme mais celui qui a délivré son peuple de l’oppresseur et agresseurs est poursuivi. Étant donné que nous faisons frontière avec le Nigeria par le peuple yoruba nous avons le devoir de leur venir au secours que de les livrer.