Le parti Restaurer La Confiance (RLC) de Iréné Agossa est résolument en opposition au régime du président Patrice Talon. Cette jeune formation politique présidée par le colistier de Corentin Kohouè à l’élection présidentielle de 2021 fera sa déclaration officielle d’appartenance à l’opposition, le samedi prochain.
Le parti Restaurer La Confiance (RLC) de Iréné Agossa fera le samedi 02 Avril 2022 sa déclaration officielle d’appartenance à l’opposition. L’information est portée à l’attention des militants et de l’opinion publique par une publication sur la Page Facebook du parti.
« Les militantes et militants RLC se retrouveront le samedi 02 avril 2022 à la maison des jeunes de Djougou pour faire, conformément à la loi portant statut de l’opposition au Bénin leur déclaration publique d’appartenance à l’opposition… », pouvait-on lire dans la publication.
Cet événement politique du parti Restaurer La Confiance (RLC) se fera dans la partie septentrionale du pays plus précisément dans la Commune de Djougou. Les militantes et militants de cette formation politique sont conviés à prendre part à cet événement politique qui clarifie définitivement la position de ce dernier né du microcosme politique.
Précédemment membre des démocrates, Iréné Agossa, le président du parti Restaurer La Confiance a été toujours considéré comme une taupe envoyée au sein de cette formation pour être portée candidat à la présidentielle de 2021 afin de donner une caution morale à cette élection qualifiée d’exclusive par l’opposition radicale. A travers cette déclaration d’appartenance à l’opposition, le président Iréné Agossa entend prouver à l’opinion qu’il n’est pas un pion du pouvoir en place comme certains l’affirment.
Le RLC, un parti officiellement reconnu…
Le parti Restaurer La Confiance (RLC) a fait sa déclaration de constitution au niveau du ministère de l’intérieur. Le 24 Mars 2022, le parti a obtenu son récépissé définitif d’existence. Il est donc un parti légalement reconnu.
Faut-il le rappeler, depuis la réforme du système partisan, plusieurs partis politiques ont disparu et se sont fondus dans de grands ensembles. A la date d’aujourd’hui, seulement formations politiques ont une existence légale au niveau du ministère de l’intérieur.