Le dernier Conseil des ministres a rendu publics, les noms des nouveaux membres de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp). Au niveau de la société civile, on observe deux sorties, une entrée et une personnalité reconduite.
De quatre membres au départ, l’effectif des acteurs de la société civile est réduit à deux, suite aux réformes qui ont eu lieu à l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp).
A Lire aussi: Bénin; Baccalauréat 2021: calendrier de retrait des convocations des candidatures libres
Pour la nouvelle composition de l’ARMP, il fallait donc passer de quatre personnalités de la société civile à deux. A l’arrivée, Martin Assogba a eu plus de chance que ses confrères, Joël Atayi-Guèdègbé et Fatoumatou Zossou Batoko, de la plateforme électorale de la société civile.
En effet, le président de l’ONG ALCRER, Martin Assogba, est reconduit pour un second mandat. Joël Atayi-Guèdègbé et Fatoumatou Zossou Batoko sont débarqués et la présidente de l’ONG Rodd fait son entrée.
Vaine polémique sur la reconduction de Martin Assogba
Selon les textes qui organisent l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), les membres de la société civile, devant y siéger, sont nommés par décret pris en Conseil des ministres, sur proposition des administrations, organismes socioprofessionnels et organisations de la société civile auxquels ils appartiennent.
Mais, selon des indiscrétions, c’est seulement le mardi 11 Mai, c’est-à-dire la veille du Conseil des ministres, que la plupart des organisations de la société civile ont été informées que le gouvernement leur a écrit pour leur demander d’envoyer les noms de leurs représentants.
Selon les mêmes indiscrétions, avant même qu’une suite ne soit donnée au courrier gouvernemental, le Conseil des ministres du mercredi dernier a déjà rendu publics, les noms des deux représentants de la société civile.
Une procédure de désignation des membres de la société civile, qui fait grincer des dents à certaines organisations, qui pensent qu’elles ont été dribblées par leurs pairs.
Au sein de l’opinion, la désignation de Martin Assogba suscite polémique. Certains pensent que sa reconduction est une prime à la posture de soutien qu’il adopte depuis un moment vis-à-vis du gouvernement.
A contrario, la polémique estime que Joël Atayi-Guèdègbé et Fatoumatou Zossou Batoko ont été déchargés, du fait de la proclamation du taux de 26% annoncé par la plateforme électorale des OSC lors de l’élection présidentielle du 11 Avril dernier.
Faut-il le rappeler, Martin Assogba s’est démarqué de ce taux, affirmant en son temps que seule la CENA était habilitée à avancer une tendance. Tout compte fait, ce qu’il importe de retenir est que le président de l’ONG ALCRER a eu plus de chance que ses amis de la plateforme électorale des OSC.