L’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) rassure la population et promet de corriger la latence observée au niveau de certains services.
Au Bénin, l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) joue un rôle clé dans la délivrance, le renouvellement et la correction des actes d’état civil. Résolument tournée vers le numérique, l’ANIP s’efforce de se moderniser en permanence afin de répondre aux besoins des citoyens. Toutefois, certains dysfonctionnements ont alimenté des critiques, notamment au sujet de certaines failles dans le système, ce qui a suscité des mécontentements parmi la population. Cette problématique a été au centre du débat lors de l’émission de décryptage sociopolitique De Vous à Nous, diffusée le dimanche 24 novembre 2024 sur Peace FM.
Pamphile ADADJA, Délégué départemental à l’identification des personnes dans le département de l’Atlantique, était l’invité de l’émission. Il a souligné que, comme les autres institutions créées sous le régime actuel, l’ANIP fonctionne bien et s’efforce de fournir des services de qualité aux citoyens béninois.
L’ANIP, créée par la loi n°2017-08 du 19 juin 2017, est placée sous la tutelle du Président de la République. L’agence dispose de représentations dans tous les départements du Bénin, avec des délégations départementales et des unités communales d’identification des personnes, y compris dans les communes à statut particulier où des démembrements existent à chaque arrondissement. Selon Pamphile ADADJA, l’objectif de l’ANIP est de permettre à tous les Béninois, où qu’ils se trouvent sur le territoire, de bénéficier de ses services.
Concernant les retards et problèmes observés récemment dans les services décentralisés de l’ANIP, le Délégué départemental a tenu à rassurer la population, affirmant que des mesures sont prises pour améliorer la situation. «Nos techniciens sont à pied d’Å“uvre…Au regard de l’affluence depuis quelques jours, nous avons déployé nos agents pour expliquer aux populations les procédures physiques et digitales…». Il préconise par ailleurs une éducation et une culture numérique aux béninois.