La constitution de 1990 est caduque aux yeux du président du parti « La Nouvelle Confiance », Iréné Agossa. La modification intervenue en Novembre 2019, n’a pas permis de corriger toutes les imperfections. Il plaide donc pour que la loi fondamentale soit à nouveau retouchée.
L’ancien directeur de la société nationale de commercialisation des produits pétroliers, Iréné Agossa a toujours milité pour que les tares laissées dans la constitution de 1990 soient corrigées. Seulement, la relecture de la loi fondamentale intervenue en 2019 est loin de combler ses attentes. Il plaide pour une nouvelle retouche des textes.
« Le logiciel a été mis à jour mais sans tenir compte des besoins actuels pour pouvoir trouver une solution de résolution. Le logiciel a été mis à jour sans que nous ne soyons informés…Du coup, le logiciel a été mis à jour sans que personne ne sait l’utiliser, autre qu’une minorité », se désole-t-il.
Une retouche de la constitution s’impose donc pour cet acteur politique. Ce serait à le croire, l’une des taches auxquelles doit s’atteler la neuvième législature qui sera installée en Février 2023. En effet, selon une récente décision de la cour constitutionnelle, les Béninois seront aux urnes le 08 Janvier 2023 pour renouveler l’assemblée nationale. Les députés qui seront issus du scrutin seront installés le 12 Février de la même année.
Les spécificités de la 9è législature…
La neuvième législature qui sera installée en Février 2023 présente quelques spécificités qui la démarquent des législatures précédentes. La première spécificité est l’augmentation du nombre de députés qui sera installé. De 83 députés, on passe désormais à 109 députés. Avec les dernières réformes électorales, une femme sera élue par circonscription électorale. La 9è législature aura donc au moins 24 femmes en son sein.
La durée du mandat est l’autre spécificité de la neuvième législature. Les députés de la législature prochaine feront 3 ans au parlement. Elus en Février 2023, leur mandat prendra fin en 2026. Cette révision du mandat vise à permettre la tenue des élections générales à partir de 2026.