Parfait Gnami et son co-accusé, tous deux membres du mouvement « Jeunesse patriotique », ont retrouvé la liberté après avoir été interpellés pour attroupement non autorisé et diffusion de fausses informations.
Leur arrestation faisait suite à un meeting organisé le 15 janvier 2025 à Parakou, lors duquel ils avaient rendu hommage aux soldats béninois tombés lors de l’attaque terroriste du Point triple et plaidé pour une révision de la politique sécuritaire nationale, ainsi que pour le départ des troupes françaises du Bénin.
Les deux militants avaient été arrêtés le 16 janvier, puis présentés au parquet le 20 janvier avant d’être renvoyés au commissariat pour une nouvelle comparution. Lors de leur procès, ils ont affirmé que leur démarche était apolitique et qu’elle visait simplement à soutenir l’armée nationale.
Malgré cela, le ministère public avait requis une peine de 36 mois de prison, assortie d’une amende d’un million de francs CFA. Leur détention avait suscité des débats dans l’opinion publique, certains y voyant une répression excessive d’un rassemblement à caractère patriotique.
Après un mois de détention, les deux prévenus ont finalement été libérés, bien que les détails des conditions de leur remise en liberté n’aient pas été entièrement précisés.