Les prix de tous les produits de grande consommation connaissent depuis un moment une flambée qui préoccupe bon nombre de béninois. Interrogé sur le sujet, le gouvernement indexe la rareté des pluies. La situation ne laisse pas indifférent le président de l’alliance Iroko, Bertin Koovi, qui dédouane l’exécutif et fait une suggestion.
Le gouvernement de la rupture n’est pas responsable de la cherté des produits de grande consommation. C’est la position du président de l’Alliance Iroko, Bertin Koovi, face aux débats que suscite la flambée des prix de certains produits comme le maïs, la farine de manioc communément appelé « gari », le haricot…
A Lire aussi: Bénin – Que faire pour le retour des exilés politiques? Andoche Amègnissè montre la voie
Selon lui, la situation est mondiale et n’a aucun rapport avec le président qui est aux commandes. « Ceux qui en font un sujet se trompent totalement. Bertin Koovi, Boni Yayi, Nicéphore Soglo, président du Bénin, on aurait eu le même phénomène« , a-t-il martelé.
Une suggestion pour atténuer l’effet de la hausse de prix
Pour le président de l’alliance Iroko, la situation prise de façon globale indique que la quantité de nourriture, disponible à l’exportation au monde, a baissé. Cette situation, indique-t-il, serait du fait de la Chine qui entre temps exportait son surplus de nourriture. Actuellement, elle fait la démarche inverse en important de la nourriture avec sa population de plus d’un milliard de bouches.
Mais pour ne pas jouer au défaitiste face à la situation, il suggère au gouvernement de Patrice Talon de créer un fonds d’urgence pour racheter aux agriculteurs la totalité des stocks encore disponibles. Ainsi, prévient-il, les chinois n’auront plus la possibilité de tout embarquer en proposant même s’il le faut le double du prix aux agriculteurs béninois.
Une sorte de boutique-témoin ou de grenier d’Etat que le régime précédent avait expérimenté en permettant aux populations vulnérables d’avoir accès, à un prix abordable, à certains produits de grande consommation.