Les évêques du Bénin n’ont pas fait abstraction de la situation sociopolitique du pays, lors de leur troisième session ordinaire plénière, au titre de l’année pastorale 2020-2021, qui s’est tenue, du 18 au 20 mai derniers, au grand séminaire Monseigneur Louis Parisot de Tchanvédji.
Dans le communiqué final, ayant sanctionné leurs travaux, qui ont duré 3 jours, les évêques du Bénin se sont préoccupés de la situation sociopolitique, qui prévaut dans le pays, depuis l’élection présidentielle du 11 Avril 2021.
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Dans ses observations, le clergé catholique s’inquiète de la grande fracture sociale, source des clivages prononcés dans la classe politique.
Il est tout autant préoccupé par les arrestations tous azimuts, enclenchées par la Police républicaine au lendemain de l’élection présidentielle dernière, dans le but de faire la lumière autour des violences préélectorales.
Le climat post-électoral, fait de peur, de méfiances, d’arrestations multiples et de frustrations, n’est pas de nature à favoriser la paix, selon les hommes d’église, qui proposent pour le dégel, l’élaboration d’un nouveau contrat social.
Le dialogue, la tolérance et la réconciliation: les fondements du nouvel ordre social
La situation sociopolitique actuelle n’est pas propice à la paix. C’est du moins ce que pense la Conférence épiscopale du Bénin (CEB).
Dans le communiqué qui a sanctionné leur troisième session ordinaire du mois de Mai de l’année pastorale 2020-2021, la CEB souhaite la restauration de notre vivre-ensemble.
Pour le retour de la paix et de la cohésion sociale, les évêques encouragent la construction d’un nouvel ordre de vivre-ensemble avec, comme fondement, le dialogue, la tolérance et la réconciliation.