Le Parti Vert du Bénin (PVB) a animé une conférence de presse ce vendredi à Abidjan Cocody. Au menu de cette sortie médiatique, le président de cette formation politique, Prince Boris Aké, a opiné sur les récentes arrestations opérées au sein de l’opposition, notamment celles de Frédéric Joël Aïvo et Réckya Madougou.
A Abidjan ce vendredi, le PVB a dénoncé une fois encore l’arrestation et les conditions de détention de Frédéric Joël Aïvo dont il a d’ailleurs suscité la candidature pour la présidentielle d’avril 2021. Pour Prince Boris Aké, Joël Aïvo et toutes les autres personnes arrêtées et accusées de « terrorisme, atteinte à la sûreté de l’Etat » et autres, n’ont pas leur place en prison.
Pour lui, les accusations brandies pour mettre la main sur ces opposants relèvent simplement d’une manÅ“uvre politique. Sur le cas précis de Frédéric Joël Aïvo, le PVB s’étonne de la variation des chefs d’accusation. « Comme tout le monde peut le remarquer, les charges annoncées la veille après l’interrogatoire du professeur ont subitement fluctué. Le crime d’appel à manifestation insurrectionnelle a disparu au profit de celui de blanchiment de capitaux », a fait remarquer Prince Boris Aké.
Frédéric Joël Aïvo arrêté dans une embuscade…
Selon les informations rapportées sur les circonstances de son arrestation, Joël Frédéric Aïvo a été arrêté dans une embuscade. La scène s’est produite, alors que Joël Aïvo avait quitté les cours à l’Université d’Abomey-Calavi où il enseigne le Droit public.
Selon des témoins qui se sont confiés, l’opération a été menée par des policiers cagoulés, à hauteur de Togoudo. Comme dans le cas de Réckya Madougou, arrêtée sur le pont de Porto-Novo, tous les occupants du véhicule de Joël Aïvo ont été sortis. Un policier a pris le volant avec Joël Aïvo à bord.
En ce qui concerne les gardes du corps et le chauffeur du constitutionnaliste, ils ont été embarqués dans un véhicule de la police. Conduits à la Brigade Économique et Financière (BEF), ces derniers ont été relâchés. Joël Aïvo, quant à lui, a été gardé à vue et déposé en prison le 16 avril 2021, après sa présentation au procureur spécial de la Criet.
Interpellé sans convocation préalable ?
Selon des sources contactées dans l’entourage du mis en cause, ce dernier n’aurait reçu aucune convocation avant son arrestation. C’est d’ailleurs ce qui pousse certains de ses proches à parler « d’enlèvement ».
Candidat recalé à la présidentielle du 11 avril 2021, Joël Aïvo porte le flambeau du Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD). Son dossier et celui de son colistier Moïse Kérékou ont été rejetés par la Céna pour défaut de parrainages.
Comme Réckya Madougou du parti Les Démocrates, Joël Aïvo a protesté vivement contre l’invalidation de son dossier. Dans la même ligne que l’opposition radicale, il a accusé le gouvernement d’avoir orchestré l’exclusion systématique des « concurrents ».
Accusé d’« atteinte à la sûreté de l’Etat et blanchiment de capitaux », le procès de Joël Aïvo s’ouvre le 15 juillet 2021 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme.
BIEN SÛR, RIEN D’ÉTONNANT À CECI.
ABIDJAN ÉTANT LA CAPITALE DE LA FRANÇAFRIQUE.
PORTEZ VOUS BIEN CHEZ OUFOUÉ, ADO ET COMPAORÉ.
D’ailleurs, il ne s’agit pas d’un parti politique.
Conformément à la loi en vigueur au benin et Beninweb doit arreter de jouer à ce vilain jeu.
Donc dans un pays, ce sont uniquement les partis politiques qui doivent fustiger les dérives dictatoriales d’un gouvernement en perte de vitesse? Retenez que toutes ces arrestations des opposants est arbitraires. Le plus fort n’est jamais assez fort pour toujours. Tout finit par finir.