Le Ministre d’Etat, Chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, Abdoualye Bio Tchané a reçu en audience le mardi 31 Août, Madame Monique EKOKO accompagné de Monsieur Daniel RUIZ COLL. La situation des réfugiés burkinabé est au cÅ“ur des échanges.
La Représentante du Bureau Multi-pays du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) au Sénégal, Madame Monique Ekoko accompagné de Monsieur Daniel RUIZ COLL, Administrateur Principal en charge de la Protection étaient ce mardi au cabinet du ministre Abdoulaye Bio Tchané.
A lire aussi: Bénin: la mairie de Parakou lance ce mercredi l’abattage des animaux errants
La situation dans l’Est du Burkina Faso, à la frontière avec le Bénin, sous menaces terroristes, occasionnant quotidiennement des déplacements de plusieurs centaines de Burkinabè vers le Bénin qui trouvent refuge dans la ville de Porga, était le menu principal des échanges.
Profitant de cette audience, Madame Monique Ekoko a félicité le Bénin pour sa réputation de terre d’asile.
Elle a également apprécié le rôle très important de la Coordination Nationale d’Assistance aux Réfugiés (CNAR), l’organe gouvernemental d’assistance aux réfugiés.
Les initiatives du Gouvernement ces derniers temps pour porter assistance aux réfugiés burkinabè sont pour l’hôte du ministre Abdoulaye Bio Tchané, la preuve que le pays respecte ses accords et mérite le soutien du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés.
Toutefois, pour une gestion plus efficace de la situation, la représentante du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés propose la mise en place d’un plan de contingences et souhaite en discuter avec le Gouvernement.
L’autre sujet pour lequel elle tient à tenir langue avec le gouvernement est la naturalisation des réfugiés qui séjournent au Bénin depuis de longues années et qui ne veulent plus rentrer chez eux.
Pour sa part, le ministre Abdoulaye Bio Tchané a rassuré la Représentante de la disponibilité du Gouvernement, à poursuivre son assistance aux réfugiés dans le respect des différentes conventions auxquelles le pays a souscrit.
Il a insisté sur le fait que l’intégration des réfugiés aux communautés varie selon les régions du fait des traditions et que des actions pourront être menées pour faciliter le vivre ensemble de la communauté de Porga avec les réfugiés.