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Bénin: devant la Criet ce jeudi, Hosée Houngnibo est resté fidèle à  sa posture de regret

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Le responsable de coordination des mouvements soutenant la candidature de l’homme d’affaire Olivier Boko était ce matin devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme où il répond à l’accusation de harcèlement par le biais d’un système de communication électronique et incitation à la rébellion.

Fidèle à la lettre qu’il a rendue publique quelques jours plus tôt, l’activiste politique a adopté une posture de repentir tout au long de l’audience devant la juridiction spécialisée.

Convoqué à la barre, Hosée Houngnibo a exposé les raisons justifiant ses messages incriminés par la justice. Au cours des débats, la Cour a rappelé au prévenu quelques extraits de ses messages adressés au chef de l’État. Selon des extraits rapportés par Banouto, le soutien d’Olivier Boko a déclaré : « Nul n’est fort pour être toujours le plus fort. Tout se paie ici-bas ».

Dans ses ressentis, Hosée Houngnibo avait également publié que  ceux qui le connaissent savent qu’il n’a peur de rien dans sa vie. « Quand quelqu’un parle , on l’emprisonne. Aujourd’hui les Béninois ne sont plus libres », avait-il martelé.

Face à la réminiscence de ces séquences, Hosée Houngnibo a souhaité préciser qu’il avait émis ces messages dans le cadre des discussions au sein de ses divers groupes. Selon ses déclarations, il n’avait en aucun cas l’intention d’offenser le chef de l’État. Il a donc présenté ses excuses au président Patrice Talon et a sollicité la clémence de la justice.

Le substitut du procureur spécial a interrogé le prévenu pour déterminer s’il se tenait devant le Hosée Houngnibo « qui n’a peur de rien » ou le Hosée Houngnibo qui a pris conscience. Le prévenu a indiqué qu’il s’agissait de celui qui a pris conscience et qui s’est présenté devant la CRIET. « Si vous n’aviez pas été interpellé, jusqu’où comptiez-vous aller ? », a demandé le magistrat au prévenu. Ce dernier a répondu qu’il s’exprimait uniquement dans le cadre d’un débat et qu’il n’avait aucune autre intention.

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Après le substitut du procureur spécial, le conseil du prévenu est revenu à la charge en demandant avec insistance à son client si ses déclarations étaient adressées au chef de l’Etat. De façon invariable, Hosée Houngnibo a répondu par la négation avant de réitérer ses excuses à l’endroit du président de la République.

A la suite des débats, le ministère public a formellement sollicité une remise en cause de la procédure. Cette requête a été agréée par la Cour, laquelle a décidé de renvoyer le dossier au 28 novembre 2024.

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