Les occupants illégaux du quartier Fyégnon 1 de Cotonou ne seront pas laissés à leur sort. S’ils le veulent, ils pourront s’installer à Pahou. C’est l’une des solutions alternatives proposées par le gouvernement.
La pluie matinale du lundi 13 Septembre n’a pas empêché l’opération de déguerpissement des occupants illégaux du quartier Fiyégnon1 de Cotonou.
A lire aussi: Coopération: le Bénin décroche 22 milliards pour la densification du haut débit
Sous la supervision du préfet du département, l’ancien ministre Alain Orounla, les occupants illégaux ont été déguerpis et exposés à la pluie.
Des images chocs qui ont circulé sur les réseaux sociaux suscitant la colère de certains béninois. Pour certains, même si c’étaient des occupants illégaux, ils sont après tout des béninois et on ne devait pas les mettre sous la pluie.
L’Etat selon eux devait leur trouver des solutions alternatives pour leur relogement.
Mais contrairement aux explications fournies par le président de l’association de développement du quartier, Marc Akpona sur la radio nationale, l’Etat malgré le caractère illégal de l’occupation est entré en pourparlers avec ces populations pour leur trouver des solutions alternatives.
C’est du moins ce que nous apprend le préfet du département du Littoral, Alain Orounla qui s’est confié au quotidien « Le Matinal ».
« Il y a une solution qu’on leur propose du côté de Pahou« ; a confié l’ancien ministre.
Selon les explications de Alain Orounla, préfet du département du Littoral, malgré que l’Etat n’était pas obligé de reloger des personnes qui ont illégalement occupées son domaine, les gens font de la résistance sur les solutions alternatives qu’on leur propose.
Si le gouvernement s’est vu obligé de déployer les engins après plusieurs avertissements, sans que les occupants illégaux ne se soient exécutés, précise-t-il, c’est parce que leurs représentants qui sont en contact avec les autorités ont résisté aux possibilités qui se présentaient à eux.
Une résistance des occupants illégaux qui ne se justifie pas selon l’autorité préfectorale.
» Vous imaginez par exemple, le propriétaire d’un terrain, on ne demande pas son avis ; on s’installe sur ce terrain. Il décide de faire déguerpir les occupants et on lui dit que la solution pour déguerpir, c’est d’abord de reloger. Ça n’a pas de sens. On encourage l’illégalité. Ça n’a aucun sens. Cependant, on a pensé à des solutions alternatives ; car il s’agit après tout, des Béninois.« , s’indigne-t-il.