Le Bénin ne doit pas s’accommoder à la crise politique et post-électorale qui le secoue. Cette préoccupation est portée, aussi bien par les institutions de la république que les autres corps constitués. Des anciens syndicalistes se sont prononcés sur la question et ont fait des proposition de sortie de crise.
Selon une publication de Fraternité, d’anciens responsables de travailleurs, comme Pascal Todjinou, Paul Essè Iko… se sont prononcés sur la crise. Sur la question, l’ancien Secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin, Paul Essè Iko, estime que le dégel de la crise dépend en partie du chef de l’Etat, Patrice Talon.
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Selon lui, la paix est beaucoup plus du ressort de celui qui détient le pouvoir d’Etat. « C’est l’Etat qui a les armes. C’est l’Etat qui a les moyens de répression…Je pense que le pouvoir doit mettre la balle à terre », a déclaré l’ancien syndicaliste. Pour lui, le dialogue reste la porte de sortie de crise. Avant le dialogue, l’ancien syndicaliste plaide pour qu’on arrête les arrestations.
La fin des répressions apportera plus de paix
Pascal Todjinou ne s’est pas trop démarqué de son ex-camarade de lutte. Il trouve regrettable les arrestations qui ont suivi la dernière élection présidentielle. Pour lui, on n’a pas besoin autant de tensions pour gouverner un pays, et seuls les acteurs politiques comprennent le sens de leur lutte.
De toutes les façons, l’ancien secrétaire général de la CGTB préfère la paix aux tensions. Selon lui, les personnes emprisonnées doivent aussi savoir qu’il y a quelque chose qui ne va pas entre elles et les normes. « Si une loi est votée et que la loi demande de faire une chose, il faut la faire. Il ne faut pas vouloir forcer quelque chose« , indique-t-il.
« Je ne sais pas ce qu’on leur reproche, mais si c’est ce qu’on entend qu’on leur reproche, moi je ne suis pas dedans. Mais si c’est politique, je souhaite que la justice travaille et voit clair dans ce qui se passe « , a conclu le syndicaliste.
Pour le remplaçant de Pascal Todjinou à la tête de la CSTB, Kassa Mampo, il faut absolument libérer les prisonniers politiques. « Il faut permettre que les Béninois reviennent dans leur pays pour participer à sa construction », recommande-t-il. Il demande par ailleurs au pouvoir en place de s’ouvrir à la contradiction pour que le pays marche.
les violences préélectorales enregistrées sont issues de l’exclusion mise à exécution par le chantre de la rupture et ses sbires. On e dit rien sur cette exclusion mais on focalise seulement l’attention sur les violences. Le Bénin n’est le patrimoine de personne. Le Bénin appartient aux béninois.