Ce mercredi 16 février 2022, dix (10) personnes soupçonnées dans une affaire de cybercriminalité ont été présentées au Procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Dans le lot, huit (08) ont été mis sous mandat de dépôt.
La prison civile d’Akpro-Missérété a accueilli ce mercredi de nouveaux locataires épinglés pour cybercriminalité. Ils sont au nombre de huit (08) à être déposés. Ils ont été interpellés par l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC), bras armé de la Criet dans la lutte contre la Cybercriminalité au Bénin.
Accusés d’escroquerie en ligne, les mis en cause seront jugés au cours d’un procès le jeudi 17 mars 2022. Ils soutirent frauduleusement de l’argent aux victimes en leur proposant des prêts fictifs.
Dispositif législatif…
Au Bénin, la cybercriminalité est réprimée par la loi portant lutte contre la corruption, adoptée en 2011. La problématique évoquée dans le chapitre XV : des infractions cybernétiques, informatiques et de leur répression », condamne fermement la cybercriminalité.
L’article 124 dispose notamment : « Quiconque a procédé à la falsification de documents informatisés, quelle que soit leur forme, de nature à causer un préjudice à autrui, est puni d’un emprisonnement d’un an à cinq ans et d’une amende de deux millions de francs CFA à vingt millions ».