Dans la Commune de Parakou, le transport des produits pétroliers par les motos, les tricycles et autres véhicules de trois ou quatre roues non appropriés est désormais interdit. Le directeur départemental des douanes Borgou-Alibori appelle les populations de Parakou et environs au respect strict de ces mesures au risque de subir de lourdes sanctions.
Les dommages causés par le transport des produits pétroliers par les motos, tricycles et autres autres véhicules à quatre roues a contraint la direction départementale des douanes des départements du Borgou et de l’Alibori à prendre des mesures restrictives.
« Nous avons autorisé que ce soit avec des camions communément appelés véhicules six ou dix roues voire seize roues. Il faut que les produits soient bien conditionnés et protégés pour traverser les localités sans exposer la vie des populations« , a martelé le colonel des douanes, Francis Koto Gbian.
De nouvelles mesures qui ne doivent pas plaire aux trafiquants de ce produit inflammable et qui risque même d’induire l’augmentation des coûts aux abords des voies pour ceux qui parviendront à se conformer aux nouvelles directives. En tout cas, le directeur départemental des douanes Borgou-Alibori, Francis Koto Gbian, tient à faire respecter cette mesure.
Selon lui, les produits pétroliers sont des produits spéciaux et sensibles et il faut normalement disposer d’une autorisation pour mener ce commerce. Cette mesure sera certainement généralisée les jours à venir dans toutes les autres communes. En effet, Francis Koto Gbian a imposé cette mesure dès son retour de Cotonou le 09 Mars dernier où il a participé à une rencontre convoquée par le directeur général des douanes et droits indirects avec les responsables à divers niveau de l’institution.
Des sanctions en vue en cas de violation des mesures…
Avec cette restriction dans le transport de l’essence frelatée, c’est un nouveau bras de fer qui s’annonce entre les agents des douanes et les trafiquants du produit inflammable. Mais le directeur départemental des douanes Borgou-Alibori n’entend pas faire dans la flexibilité.
« Si malgré cette interdiction, des individus se hasardaient à le faire et tombaient dans le filet de la douane, leur moyen de transport et même leurs marchandises seront considérés comme perdus« , a prévenu Francis Koto Gbian.
A le croire, la décision a été prise au haut niveau et son application s’impose. Tous ceux qui iront contre la mise en Å“uvre de cette décision, prévient-il, subiront de lourdes sanctions. C’est une nouvelle lutte qui s’annonce en perspective contre la contrebande de l’essence frelatée car les moyens de transport qui leur sont imposés ne sont pas à leur hauteur. C’est donc une interdiction qui ne dit pas son nom. C’est une question de sécurité des populations souvent victimes de ce trafic.