Les missions de l’ancien premier ministre de Boni Yayi, Pascal Iréné Koupaki pour ne pas le nommer, s’élargissent. Le collaborateur du président Patrice Talon à la présidence de la République n’est plus que le président du conseil d’administration de l’institut national de la femme. Il assume désormais la mission de président du Comité de supervision de la Cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations.
Dans le cadre de la mise en Å“uvre de la cellule d’analyse et de traitement des plaintes, le ministre d’Etat, secrétaire général de la présidence de la République, Pascal Iréné Koukpaki a été nommé président du Comité de supervision de ladite Cellule. Ainsi, en plus de la mission qui lui est confiée auprès de l’institut national de la femme où il est le président du conseil d’administration, le secrétaire général de la présidence de la république, Pascal Iréné Koupaki a désormais la mission de superviser la cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations.
La mission de la cellule de plainte
La Cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations a pour mission de contribuer au renforcement des actions visant la lutte contre l’impunité et la mauvaise gouvernance dans l’Administration publique. Rattachée au secrétariat général de la présidence de la République, la cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations est dirigée par un Coordonnateur. La cellule mène ses activités en collaboration avec le Bureau d’analyse et d’investigation (BAI). La Cellule est dotée pour son fonctionnement d’un Comité de supervision. Ce comité est désormais présidé par Iréné Koupaki
Le Comité de supervision est chargé de donner des suites appropriées aux résultats des travaux de la Cellule en rapport avec les attentes des plaignants et dénonciateurs. Le Comité de supervision a pour attribution de : apprécier les rapports sur les plaintes et dénonciations enregistrées et analysées par la Cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations analysées par la Cellule ; saisir les corps spécialisés de justice et de police sur la base des conclusions des rapports de la Cellule et du Bureau d’Analyse et d-Investigation ; veiller à l’instruction régulière des dossiers de plaintes et de dénonciations et à la transparence des procédures de sanctions des faits répréhensibles ; initier toute fiche ou communication à l’attention du Président de la République ; présenter un rapport semestriel sur les résultats obtenus grâce à la Cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations.
Faut-il le rappeler, la cellule d’analyse et de traitement des plaintes est crée par le décret N°2022-040 du 19 janvier 2022 portant création à la Présidence de la République d’une Cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations.