L’arrestation du délégué du contrôle financier en service à la présidence du Bénin éclaire davantage sur un réseau de corruption présumé dans les marchés publics. Interpellé le vendredi 7 février 2025, il est accusé d’avoir instauré un système de corruption passive et de rançonnement des opérateurs économiques.
Selon les informations communiquées par la police républicaine, son interpellation fait suite à une dénonciation concernant des pratiques frauduleuses dans la gestion des finances publiques. Il aurait développé un réseau bien structuré, favorisant des détournements de fonds et des manipulations dans l’attribution des marchés publics.
Fait marquant, l’accusé avait quitté son poste une semaine avant son arrestation, une coïncidence qui soulève des interrogations sur une éventuelle tentative d’échapper aux poursuites. Déjà connu des services d’enquête, son nom avait été cité dans plusieurs affaires liées à des pratiques illégales de prélèvements illicites sur des transactions administratives.
Une enquête toujours en cours
Les investigations se poursuivent pour identifier d’éventuels complices et mesurer l’ampleur réelle des malversations. Ce dossier met une fois de plus en lumière les défis de la lutte contre la corruption au sein de l’administration béninoise. Des poursuites judiciaires seront engagées pour établir les responsabilités et appliquer les sanctions prévues par la loi.