Le Bénin commémore depuis le 19 Février dernier, les 32 ans de la conférence nationale des forces vives de la Nation. La date de cette assise historique est selon le professeur Victor Topanou, la deuxième date de référence du pays après celle de l’indépendance en Août 1960.
Déjà 32 ans que le Bénin est passé d’un régime dictatorial à un régime démocratique. Reçu dans la rubrique « Sous l’arbre à palabre » du quotidien l’Evènement Précis, l’universitaire Victor Topanou revient sur les succès de ces assises. Dans l’histoire politique du Bénin, rassure-t-il, cette date va continuer de résonner dans le cÅ“ur des béninois au même titre que la date de l’accession du pays à la souveraineté internationale.
« Après les indépendances, la conférence nationale tenue au Bénin apparait comme une nouvelle date de référence« , affirme l’ancien garde des sceaux.
Mais de 1990 à aujourd’hui, les choses ont évolué…
A croire l’ancien ministre de la justice de Boni Yayi, de la tenue de la conférence nationale des forces vives de la nation à aujourd’hui, les choses ont beaucoup évolué avec une sorte de fracture avec les mentalités de la conférence nationale au point où il y a des désaccords sur le mode de gestion du pouvoir.
L’universitaire estime par exemple qu’on reproche au régime actuel de ne pas gérer les affaires du pays dans le même état d’esprit que les pères de l’indépendance. Mais pour lui, les réalités ont changé et les besoins ont évolué.
A croire Victor Topanou, chaque régime gouverne selon les besoins du moment. La gestion de Soglo n’a rien à voir avec celle de Kérékou et celle de Talon n’a rien à voir avec celle de Boni Yayi, précise-t-il.