Huit (08) membres de l’équipage du navire SPSL UDEME, qui a échoué sur les côtes de Fidjrossè à Cotonou, ont été remis en liberté provisoire ce jeudi 19 décembre 2024 par la CRIET.
Ce jeudi 19 décembre 2024, la Chambre correctionnelle de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a ordonné la remise en liberté provisoire de huit Nigérians, membres de l’équipage du navire SPSL UDEME, contre le paiement d’une caution d’un million de FCFA chacun.
En revanche, les demandes de mise en liberté introduites pour le commandant de la base navale de Cotonou, le commissaire de la police fluviale, ainsi que pour les autres détenus ont été rejetées. Après cette décision, dix personnes restent en détention jusqu’à la fin du procès devant la chambre correctionnelle. Le dossier est renvoyé au 23 janvier 2025.
Ces demandes de liberté provisoire, introduites par les avocats de la défense lors de l’audience du 12 décembre 2024, ont été partiellement acceptées. Dans le cadre de cette affaire, la cour avait ordonné en août 2024, à la demande du ministère public, le démantèlement du navire SPSL UDEME, les frais étant imputés au propriétaire du navire. Cette décision contredisait la requête du parquet spécial qui souhaitait que les frais soient supportés par les 18 prévenus. Les avocats de la défense ont fait appel de cette décision de démantèlement, selon les rapports du média Libre Express.
Pour rappel, l’affaire remonte au lundi 8 juillet 2024, lorsque dix-huit personnes ont été placées en détention provisoire après l’échouement du navire à Fidjrossè. Parmi elles, quatorze membres de l’équipage, tous Nigérians, ainsi que quatre autres personnes : deux officiers de la Marine béninoise, un commissaire de police et un présumé contrebandier. Les deux officiers sont l’ancien commandant de la base navale de Cotonou et un capitaine de vaisseau.
Les prévenus font face à plusieurs chefs d’accusation, notamment abus de fonction, contrebande, pollution des eaux, navigation sans autorisation et trafic de produits pétroliers. Lors des audiences, tous les accusés ont plaidé non coupable, selon les informations rapportées par Libre Express.