Le procès du dossier : saisie de 780kg de cocaïne dans l’un des entrepôts de l’homme d’affaire Azar Jean s’est poursuivi lundi 29 Janvier mais sans la présence de ce dernier.
A l’audience du 30 Octobre 2023, le ministère public avait demandé à la cour la convocation de l’homme d’affaire qui avait bénéficié d’une évacuation sanitaire et qui n’est plus revenu au Bénin.
A l’ouverture du procès ce lundi, l’homme de l’homme d’affaire libanais a présenté une correspondance de l’accusé. Dans sa correspondance, Azar Jean indique que pour des raisons de santé, il ne pourra pas être présent à son procès. Il demande donc à la cour de le juger par contumance.
L’audience s’est donc poursuivi avec la déposition du gardien de l’entrepôt maintenu en détention provisoire depuis l’éclatement de l’affaire. Dans sa déposition, il estime qu’il a été recruté pour veiller sur la sécurité des bureaux de l’entrepôt et non sur le magasin dans lequel la drogue a été retrouvée.
A le croire, de sa position de service, il pouvait pas voir tous les mouvements qui se font en direction du magasin.
Après sa déposition, la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme a renvoyé le procès au 25 Mars prochain.
Retour sur le dossier…
Pour rappel, cette affaire de drogue a éclaté en 2021. Sur renseignement, la police a procédé à la saisie de 780 kg de cocaïne dans un entrepôt de l’homme d’affaires libanais Azar Jean.
Après la saisie des produits illicites, l’homme d’affaires et son gardien ont été déposés à la prison civile d’Akpro-Missereté.
Courant l’année 2022, le libanais Azar Jean a bénéficié d’une évacuation sanitaire à la suite de la dégradation de son état de santé. Son gardien qui clame son innocence dans le dossier est maintenu en prison et la demande de mise en liberté provisoire qu’il a formulé au cours de l’audience qui a précédé celle du 7 Août dernier n’a pas abouti. Elle a été purement et simplement rejetée par la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme.
Lors de l’audience du 30 Octobre dernier, le ministère public a demandé à la cour pour la suite du procès de convoquer l’homme d’affaire libanais, principal accusé dans le dossier.