Suite au recours déposé devant la Cour constitutionnelle contre sa personne, pour violation des droits humains, dans le cadre de l’incarcération de la candidate recalée de « Les Démocrates », Reckya Madougou, le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) se défend.
En effet, dans le cadre de l’instruction du recours, le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a adressé, aux conseillers de la haute juridiction, ses moyens de défense, selon lesquels il ne reconnaît pas l’existence de traitements inhumains infligés à dame Reckya Madougou.
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Pour Mario Mètonou, la procédure, qui a conduit à l’interpellation et à la détention de la candidate recalée de « Les Démocrates », est conforme à la loi.
Quid du recours contre Mario Mètonou ?
Une plainte, en date du 3 mars 2021, déposée au secrétariat de la Cour constitutionnelle, accuse le procureur spécial de la CRIET, de violation des droits de la personne, dans le cadre du dossier Reckya Madougou.
Le plaignant, un citoyen béninois du nom d’Alain Diogo, a saisi les sept conseillers de la Cour constitutionnelle, à l’effet de dire que le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), Mario Elomn Mètonou, a violé les droits fondamentaux des personnes humaines.
Inscrite au secrétariat de la haute juridiction sous le numéro 0436/108/REC-21, la plainte de Monsieur Alain Diogo est orientée, autant vers le gouvernement de Patrice Talon que vers le procureur spécial de la CRIET.
Après les moyens de défense de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), la décision des sept conseillers de la Cour constitutionnelle est attendue.