La cité des koburu est l’une des villes du Bénin qui fait parler d’elle en matière d’insécurité. Pour combattre la pègre, la police républicaine sous la houlette de son directeur général, Soumaîla Yaya et sous le leadership du directeur départemental de la Police républicaine du Borgou, Lambert Agblo, après concertation ont défini une zone critique où des actions corsées devraient être menées pour réduire le champ de l’insécurité.
La première zone rouge aux dires du directeur départemental adjoint de la Police républicaine du Borgou, Alain Bamènou, est constituée des zones où les voies sont difficiles d’accès. La deuxième zone rouge identifiée par la police républicaine est l’ensemble des parties de la ville métropole du Nord où l’éclairage par temps de nuit est presque inexistant ou totalement réduit.
« Il n’est pas rare de voir que sur certaines pistes secondaires, dans certains quartiers sur un à deux kilomètres, il n’y a pas du tout d’éclairage », a indiqué Alain Bamènou, le directeur départemental adjoint de la Police républicaine du Borgou.
Enfin la troisième zone d’insécurité est constituée des endroits où il y a généralement la dissémination des ghettos, la consommation de chanvre indien, des stupéfiants qui empestent la santé des jeunes.
Après avoir identifié ces zones rouges, la police républicaine a planifié des actions ciblées visant à détruire toutes les poches d’insécurité qui empêchent la quiétude des citoyens de la ville métropole du Nord. Déjà sur le terrain , les résultats se font sentir. Une première action a permis de neutraliser au quartier Nima dans la nuit du 9 au 10 Septembre, trois malfrats qui ont tendu un guet apens à un motocycliste pour le déposséder de sa moto.