Pour avoir accusé l’ancien ministre Aboubacar Yaya d’organiser des « concours frauduleux », un homme se présente devant le juge de la CRIET.
La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme a examiné ce jeudi 1er février 2024, une affaire de harcèlement en ligne. L’inculpé fait face à des poursuites de la part de l’ancien ministre de la Fonction Publique de Boni Yayi, Aboubakar Yaya, pour des propos diffamatoires proférés à son encontre.
Devant le tribunal le jeudi 1er février 2024, l’ancien maire de la commune de Parakou a déclaré que le prévenu l’avait insulté et l’avait accusé d’organiser des concours frauduleux, ainsi que d’autres motifs.
L'ancien ministre a déclaré qu'il ne se reconnaissait pas dans ces accusations, c'est pourquoi il a fait appel à la justice contre le présumé harceleur.
Lors de sa comparution, l’accusé a reconnu les charges retenues contre lui. Il a admis avoir proféré des propos à l’encontre de l’ancien ministre de Boni Yayi, mais a fait savoir qu’il s’était déjà excusé auprès de ce dernier.
L’ancien maire de Parakou a confirmé les excuses publiques qu’il a dit avoir acceptées. Aboubakar Yaya a demandé à la Cour de relaxer son harceleur. Il ne réclame rien au prévenu.
Dans ses réquisitions, le ministère public a également plaidé en faveur du plaignant. Le deuxième substitut du procureur a demandé une peine de trois ans de prison avec sursis à l’encontre du harceleur d’Aboubakar Yaya. Le délibéré est renvoyé au 28 mars 2024.