« Au niveau du ‘CHIC’, ce n’est pas le tout venant qui va venir », Benjamin Hounkpatin
Le centre hospitalier international de Calavi sera bientôt mis en service. A la faveur d’une reddition de compte jeudi, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin est revenu sur le statut de patients qui seront accueillis dans ce centre hospitalier.
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Monsieur Benjamin Hounkpatin, ministre de la santé publique était le 19 septembre dernier sur le plateau de la chaîne de télévision nationale pour un exercice de reddition de compte sur les projets mis en œuvre par son département. Au cours de l’exercice, l’autorité n’a pas omis de revenir sur le centre hospitalier international de Calavi (CHIC).
Selon les propos du ministre, ce centre hospitalier n’a pas pour vocation d’accueillir tout le monde. « Ce n’est pas le tout venant qui va venir », a précisé Benjamin Hounkpatin. A l’entendre, cet hôpital de référence sera le dernier recours quand on se réfère à la Pyramide sanitaire constituée des hôpitaux de zone, des centres hospitaliers départementaux et les centres hospitaliers universitaires dont le CNHU.
Plus précisément, le ministre en charge du département de la santé dans le gouvernement du président Patrice Talon a indiqué que ce centre est réservé à « ceux qui ont besoin de soins spécifiques (…) et qui ont déjà fait un circuit bien déterminé ».
Pour ce qui est de la mise en service de cet hôpital de référence, Benjamin Hounkpatin a fait savoir que les derniers réglages sont en cours pour que d’ici la fin de l’année 2024 que le centre soit ouvert aux bénéficiaires.