Une fusillade a eu lieu dans une salle de concert à Moscou ce vendredi. Selon les agences de presse russes, plusieurs morts seraient à déplorer après des tirs à l’arme automatique.
Au moins 40 personnes ont été tuées et une centaine ont été blessées dans une attaque terroriste à Moscou, la capitale russe, ce vendredi 22 mars 2024. Selon les précisions, l’attaque a eu lieu dans une salle de concert dans la banlieue de Moscou.
D’après un journaliste de l’agence de presse publique Ria Novosti, des individus en tenue de camouflage ont fait irruption sur le parterre de la salle de concert avant d’ouvrir le feu et de lancer « une grenade ou une bombe incendiaire, ce qui a provoqué un incendie ».
Les autorités russes dénoncent un « attentat terroriste sanglant » et demandent à la communauté internationale de le condamner. Des soldats des forces spéciales et une cinquantaine d’équipes médicales ont été dépêchés sur les lieux, indiquent les sources de TF1-LCI.
Une enquête a été ouverte pour « acte terroriste », selon nos informations. « Le Comité d’enquête russe a ouvert une affaire pénale pour acte terroriste dans la région de Moscou », a indiqué sur Telegram cet organe chargé des principales investigations criminelles dans le pays. Pour l’heure, l’attaque n’a pas été revendiquée.
L’Ukraine nie toute implication, les USA déplorent les victimes…
« La Maison Blanche adresse ses pensées aux victimes de « l’horrible fusillade » à Moscou, indique un porte-parole de la présidence américaine.
De son côté, l’Ukraine qui est en conflit avec la Russie depuis plus de deux ans, a nié toute implication dans cette attaque. L’Ukraine « n’a rien à voir » avec la fusillade qui a fait vendredi au moins 40 morts et plus de 100 blessés à Moscou, déclare Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence ukrainienne en la qualifiant d' »acte terroriste ».
« Soyons clairs, l’Ukraine n’a absolument rien à voir avec ces événements », a assuré sur Telegram M. Podoliak dont le pays combat depuis deux ans une invasion russe.
912 personnes prises en otage
Par le passé, la Russie a été la cible de nombreuses attaques, certaines commises par des groupes islamistes, mais aussi de fusillades sans motif politique ou attribuées à des déséquilibrés.
En 2002, des combattants tchétchènes avaient pris en otage 912 personnes dans le théâtre moscovite de la Doubrovka pour réclamer le retrait des troupes russes de Tchétchénie.
La prise d’otages s’était achevée par un assaut des forces spéciales, et la mort de 130 personnes, la quasi-totalité asphyxiés par le gaz utilisé par les forces de l’ordre.