Les maliens sont sortis massivement vendredi dans les rues du pays pour apporter leurs soutiens aux autorités de la transition dans le pays et également fustiger les sanctions des organisations régionales contre le pays. Une mobilisation que le chef de la transition a présenté comme preuve que les maliens ne sont pas « otages ».
Alors que la CEDEAO a imposé des sanctions très dures contre le Mali et ses autorités affirmant que les militaires au pouvoir ont « pris le peuple malien en otage », la mobilisation de vendredi prouve le contraire de ce qui est devenu un prétexte pour sanctionner le pays. Prenant la parole après cette sortie massive des maliens pour soutenir la transition et s’en prendre à la CEDEAO et la France, Assimi Goita a déclaré que ce qui s’est passé montre l’adhésion du peuple aux décisions du gouvernement.
« D’abord je tiens à remercier le peuple malien qui sorti massivement ce vendredi. Cette mobilisation prouve à suffisance que les autorités maliennes parlent au nom du peuple Malien. Cela dévient une confirmation à travers cette grande mobilisation. Je demande aussi à la population malienne de rester mobiliser car le combat que nous menons, demande l’adhésion et l’accompagnement du peuple malien », a déclaré Goita.
Notons que plusieurs personnalités dans tous les secteurs en Afrique ont dénoncé les sanctions « disproportionnées » de la CEDEAO contre le Mali. Ces sanctions qui vont de la fermeture des frontières des Etats membres de l’organisation, au gel des avoirs du pays dans les banques centrales et commerciales, isolent le Mali sur le plan régional, alors qu’il s’agit d’un pays enclavé sans littoral.