La Francophonie a suspendu le Mali de ses instances après le deuxième coup d’Etat, en l’espace de neuf mois, quelques jours après les sanctions de la Cédéao et de l’Union africaine contre le pays, a annoncé, jeudi, l’institution dans un communiqué.
Les sanctions pleuvent sur le Mali depuis son deuxième coup d’Etat en l’espace de neuf mois, qui a porté au pouvoir le miliaire Assimi Goïta,. Après la Cédéao et l’Union africaine, la Francophonie vient à son tour de suspendre le pays de ses instances.
Dans un communiqué rendu public, jeudi, le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) a «Â condamné fermement » le coup de force du Colonel Assimi Goïta, le 24 mai dernier, et a décidé de «Â suspendre la République du Mali des instances de la francophonie«, tout en maintenant les programmes de rétablissement de l’ordre démocratique.
Le CPF «Â demande la nomination d’un Premier ministre civil et d’un gouvernement inclusif », et «Â exige la levée immédiate de toutes les restrictions imposées à tous les acteurs politiques, en particulier, l’assignation à résidence des anciens Président et Premier ministre«Â .
Cette décision de la Francophonie survient, quelques heures après un communiqué de la France, qui annonce avoir suspendu, à titre conservatoire, les opérations militaires conjointes avec les forces maliennes, précisant que cette décision était liée à la transition politique en cours au Mali, et qu’elle serait réévaluée dans les prochains jours.